Biographie

  • Doctorat en sciences économiques, Université Paris I (1994)
  • Chargé de mission à l’institut de recherches économiques et sociales, Paris (1992-1994)
  • Maître de conférences à l’Université Paris I
  • Chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, rattaché au CNRS
  • Activités au sein du Parti socialiste
  • Secrétaire général du club Démocratie-Egalité (2000-2002)
  • Secrétaire général du club Nouveau Monde (2002-2005)
  • Membre du Conseil national du Parti socialiste (depuis 2003)
  • Secrétaire national adjoint en charge des questions économiques du Parti socialiste (de 2009 à 2012)
  • Membre du bureau national du Parti socialiste depuis 2012 Lauréat du prix Jacques Tymen de l’Association d’Economie Sociale (1990)
  • Initiateur de l’Appel des économistes pour sortir de la pensée unique (1996)
  • Fondateur de la revue Pétition (1998)
  • Membre du collège fondateur d’ATTAC (1998)
  • Membre de la Mission interministérielle pour la célébration de la loi de 1901 (2000)
  • Chroniqueur de Politis dans la rubrique « à contre-courant » (depuis 2003)
  • Membre du « think tank » La Forge (depuis 2007)

 Jeunesse et études

Né à Saïgon, Liêm Hoang-Ngoc arrive en France en 1968 avec ses parents qui s’installent à Amiens. Après le lycée Louis-Thuillier à Amiens, il intègre l’université de Picardie puis l’université Panthéon-Sorbonne où il obtient un doctorat en sciences économiques. Entre 1992 et 1994, il est chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales. Il est nommé maître de conférences à l’université Panthéon-Sorbonne en 1994 et est membre du laboratoire Matisse (unité mixte de recherche du Centre d’économie de la Sorbonne, Paris I – CNRS). Il soutient sa thèse d’habilitation à diriger des recherches en 2003.

Carrière d’économiste

En 1996, il est l’un des initiateurs de l’« appel des économistes pour sortir de la pensée unique ». Il est le fondateur de l’éphémère revue Pétition en 1998. Il participe à la fondation d’ATTAC comme membre du conseil scientifique. En 2008, Il fait partie des animateurs du club de pensée « La Forge », initié par Noël Mamère et Benoît Hamon et est chroniqueur économique sur France Inter.

En 2000 il est membre de la mission interministérielle pour la célébration de la loi de 1901.

Il est aussi présent dans les médias en contribuant depuis 2003 à la rubrique « à contre-courant » de Politis et en 2008 il a été chroniqueur économique sur France Inter, en binôme avec Bernard Maris pour la rubrique de h 50 « l’autre économie ».

Distinction

  • 1990 : prix Jacques Tymen de l’Association d’économie sociale

Son parcours politique

Engagé en politique au Parti socialiste, où il est proche d’Henri Emmanuelli, il est cofondateur du club Démocratie-Égalité (2001), secrétaire général du courant Nouveau Monde (2002) et membre du conseil national du parti de 2003 à 2009. Il est secrétaire national adjoint à l’économie du Parti socialiste de 2008 à 2012 et membre du bureau national du parti à partir de 2012 et ce, jusqu’à sa démission en 2015.

Il est élu député européen socialiste le sur la liste présentée par le Parti socialiste dans la région Est. Il siège alors au sein de la commission des affaires économiques et monétaires, de la délégation pour les relations avec les pays de l’Asie du Sud-Est et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et il est membre suppléant de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs.

Co-rapporteur au Parlement européen sur le rôle et les activités de la troïka (BCE, Commission et FMI) dans les pays du programme de la zone euro en 2013-2014, auteur de « Les mystères de la troïka » (éditions du Croquant, juin 2014), il est l’un des Eurodéputés français les plus actifs.

Il fonde avec Philippe Marlière le « club des socialistes affligés » le . Si, en 2014, il expliquait ne pas vouloir « quitter un parti qui s’appelle socialiste », l’économiste et ancien député européen a changé d’avis. Faisant le constat de l’échec des « frondeurs » du PS à infléchir la politique économique de François Hollande, il décide de quitter le Parti socialiste en estimant que « le PS devient moribond, il n’y a plus de débat. En 2017, l’existence même du parti sera en jeu » et lance un nouveau parti, la Nouvelle gauche socialiste en espérant former une coalition avec « les déçus du PS et ouvrir immédiatement le dialogue avec le Front de gauche, le mouvement écologique et la gauche radicale, tous ceux qui se battent aujourd’hui contre la politique libérale appliquée par le gouvernement. »

Lors des élections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, il est candidat au premier tour sur la liste « Nouveau monde en commun » dirigée par Gérard Onesta, puis élu au second tour sur la nouvelle liste menée par Carole Delga (fusionnée avec « Nouveau monde en commun »). Dès le début de la mandature, lui et les autres représentants de la Nouvelle gauche socialiste se désolidarisent de la majorité régionale.

Il rejoint le mouvement de La France insoumise et soutient Jean-Luc Mélenchon pour l’élection présidentielle de 2017. Il est candidat aux élections législatives de 2017 dans la Haute-Garonne (4e circonscription), pour La France insoumise.